Le texte de cette belle histoire a été écrit par Jihad Darwiche et a été publié dans « Le Conte Oriental ». C’est un conte de tradition orale du Moyen-Orient, populaire au Liban et en Egypte.
Le texte de cette belle histoire a été écrit par Jihad Darwiche et a été publié dans « Le Conte Oriental ». C’est un conte de tradition orale du Moyen-Orient, populaire au Liban et en Egypte.
Cet album propose une réinvention très originale du conte du petit poucet, en s’inspirant des légendes slaves.
Le texte de Christine Beigel est rempli de formulations amusantes et créatives qui lui donne un style « décalé », que je trouve agréable à lire à haute voix. C’est frais et réjouissant pour les oreilles de nos petits lecteurs (pour les GS), on ressent le plaisir de l’autrice a écrire cette histoire loufoque et inventive. C’est certain qu’avec ce style audacieux, l’album peut ne pas plaire à tout le monde… Ce livre témoigne pourtant de la diversité et de la richesse du patrimoine de la littérature jeunesse.
La collection des « Petits Contes du Tapis » regroupe des albums dans un format génial pour une lecture dans nos classes de maternelle.
En effet, chaque album de la collection est tout-carton, en très très grand format (25×34,5cm), et met en valeur les illustrations pleine page en se présentant à la manière d’un kamishibai (technique japonaise de narration reposant sur un théâtre d’images).
La conception des livres de cette collection est astucieuse : tout le texte de l’histoire se concentre sur un rabat en fin d’album. La manipulation du rabat permet ainsi, au choix, de placer le texte à droite des illustrations pour une lecture familiale en duo, ou bien de placer le texte à l’arrière des illustrations pour une lecture à un groupe d’enfants. En classe, les élèves peuvent donc profiter pleinement de l’observation des images pendant que l’enseignant s’approprie le rôle du conteur en lisant facilement le texte.
Pour chaque album, le texte se découpe en six chapitres numérotés ce qui permet de se repérer pour savoir quand tourner les pages (il y a donc 6 double-pages illustrées par album).
double-page extraite du titre « Les Musiciens de Brême » par Bruno Heitz
Il existe de nombreux albums qui revisitent le conte du Petit Chaperon Rouge. Voici un détournement original qui a de quoi surprendre et amuser ces lecteurs ! « Toujours la même histoire. La Rougette, elle en a ras les couettes et elle fait la tête ». La fillette n’est pas commode. Elle a un sacré caractère. Et le texte d’Eric Pintus est décapant, c’est un régal à lire à voix haute.
L’histoire est en fait bien différente de la version traditionnelle. Quand la Rougette rencontre le loup, à plusieurs reprises, elle le fait déguerpir. Continuer la lecture
Ce livre aborde l’univers des contes traditionnels de façon très amusante. Il est intéressant à utiliser en classe parce que ce n’est ni une histoire ni un album documentaire.
« Avec un recours quotidien au livre pour raconter, imaginer, dire, expliquer, chercher des informations, démontrer ou prouver ce que l’on avance, les élèves acquièrent des postures de lecteur pertinentes, se repèrent dans la variété des ouvrages et identifient leurs fonctions. » (extrait de la ressource Eduscol : Découvrir la fonction de l’écrit) Continuer la lecture
Philippe Jalbert est l’auteur d’une collection d’albums dans lesquels il s’amuse à raconter des histoires traditionnelles de façon inattendue et complètement farfelue.
Début de « Il était une fois un roi et une rei… »
« Il était une fois trois petits cochons, tout roses et ronds, la queue en tire-bouchon. Gaston, Léon et Odilon ! »
Le texte de Cécile Alix est joliment écrit, agréable à lire à haute voix. Il joue avec les sonorités et contient de nombreux mots contenant le son « on », ce qui apporte un intérêt pédagogique supplémentaire à l’album.
L’auteure garde la trame du conte traditionnel, avec ses différentes péripéties, tout en donnant des touches de modernité à son texte.
Voici une version détournée du conte du Petit Chaperon rouge, remplie d’humour !
L’artiste a imaginé une histoire qui plaît aux MS/GS avec ses rebondissements rigolos. Les illustrations sont disposées avec quatre cases par double-page, dans un format à l’italienne.
« Il était une fois une petite fille, qui s’appelait Jasmine. Elle vivait avec son papa, sa maman, un chien, une vache, une poule, un lapin, une truie et quelques autres bestioles… dans une jolie maisonnette. »
Cet album revisite avec humour et beaucoup de peps l’univers du conte de la Belle au Bois Dormant. Il se concentre sur le fameux moment du réveil pour la princesse, après ce siècle passé à dormir.
Et ce qui est très drôle, c’est que les auteurs ont accentué le décalage temporel de la princesse, en mettant en scène un Prince Charmant « moderne » avec casquette, téléphone et lunettes de soleil. La rencontre n’est pas très glamour… La Princesse se réveille dans un lit rempli de toiles d’araignées, avec une haleine horrible à en croire le Prince (qui se pare d’une pince à linge sur le nez), et elle est complètement affamée ! Continuer la lecture
Ce troisième opus de Michel Bussi (d’après son roman « Maman a tort ») est un magnifique album ancré dans l’univers des contes traditionnels, avec un détournement très intéressant. Il ne faut pas se fier à la douceur qui se dégage du titre et de la couverture ! L’intérieur n’est pas « tout rose ». En effet, les personnages de Blanche-Neige, Cendrillon, Belle et les autres… ne correspondent pas à l’image qu’on s’en fait d’après les contes habituels. Le petit chevalier Naïf devrait s’en méfier ! Au fil de son aventure, il va tirer deux enseignements : les personnes qui semblent gentilles ne le sont pas toujours ; malgré cela, dans le doute, il faut toujours parier sur la gentillesse ❤ Continuer la lecture